De métros et de trains : les nouvelles de mars

Publié le 22/03/2020 et écrit par Vincent Finance, dans la catégorie : #actualités

Et voilà un petit article de nouvelles comme je n'en fais plus depuis !
Bien que je sois en train de préparer quelques articles techniques pour le blog, j'avais aussi envie de publier quelques nouvelles diverses, comme avec l'ancienne formule quand je cherchais mes marques dans l'écriture et que je publiais un article pour donner de mes nouvelles par manque d'idée.

Pour l'occasion, je voulais vous partager quelques informations en vrac, quelques détails qui pourront potentiellement affecter mon travail ou tout simplement deux trois bonnes nouvelles avec vous tous. Sans plus attendre, voici le résumé de ce qui s'est passé entre janvier et mars 2020.

Des nouvelles de mon travail

Pour changer de ce que j'ai l'habitude de traiter sur mon blog, j'avais envie de parler un peu de mon travail, puisque cela va faire maintenant environ 8 mois que je suis salarié dans une PME (Petite et Moyenne Entreprise pour ceux qui ne sont pas familiers des sigles et abréviations) tout en restant sous le statut d'étudiant.
Il est vrai que je n'ai jamais abordé cette thématique, car je n'avais pas vraiment envie de partager ce type d'expériences sur un blog que je dédie avant tout à mes passions. Néanmoins, il y a un début à tout et je souhaitais quand même vous partager quelques impressions de mon aventure professionnelle, même si cela peut paraître peu intéressant au premier abord.

Si je devais décrire mon emploi à la sauce Indeed, je dirais que je suis un téléopérateur pour une plateforme de dépannage. Si je devais utiliser ma sauce personnelle, je dirais simplement que je travaille dans un centre d'appels (call-center si vous préférez la mercatique) pour répondre à des demandes de dépannage de tous genres.
Chez nous, on fait de tout : des portes automatiques, des ascenseurs, des frigos de magasin, des chambres froides, des groupes électrogènes, des demandes de gardiennage, des réclamations, des prises de messages pour des bureaux (comptabilité, service commercial ou bien des ressources humaines). On travaille dans l'ombre de grandes groupes implantés en France, pour des petites et des moyennes entreprises et même pour des groupes internationaux (leurs clients nous appellent rarement, mais ça compte quand même). On est un peu partout en France, mais on peut souvent nous croiser dans les environs de Paris, de Lyon ou même de Montpellier. En fait, on peut nous rencontrer, moi et mes collègues, dans un certain type de situation : quand on est bloqué dans un ascenseur !
Car, pour ceux qui ne le savent pas, presque tous les ascenseurs sont équipés d'un téléphone d'urgence qui sonne chez nous quand une personne bloquée dans l'ascenseur (ou bien une personne qui déménage, ça arrive souvent quand ils se trompent) appuie sur le bouton jaune d'appel. Ce téléphone sonne alors chez nous et c'est nous-mêmes qui répondons à ce type d'appels.

Voilà pourquoi je m'amuse à dire que je peux me trouver partout en France quand je suis au travail, c'est parce qu'on reçoit littéralement des appels de toute la France.
Après, si je devais utiliser des mots précis pour décrire mon travail et mon ressenti, j'utiliserais la liste suivante : marrant, stressant, frustrant, sympathique, pesant par moments, utile (d'un certain point de vue). Certains adjectifs peuvent exagérer un peu le trait vis-à-vis de mon travail, mais je préfère être honnête avec moi-même : il y a des jours où je suis content d'aller travailler, des jours où cela me fatigue, des jours où cela m'énerve un peu et des jours où ça m'exaspère.
En même temps, certains appels sont parfois durs à supporter : des personnes qui s'énervent au combiné, des personnes parfois désespérées qui ont du mal à retenir leur fatigue ou leur agacement (c'est tout à fait compréhensible), des personnes qui critiquent tout et n'importe quoi, des personnes qui paniquent ou qui s'inquiètent grandement, des personnes malpolies ou peu respectueuses (spoiler alert : toutes les classes sociales sont représentées, toutes !). Mais globalement, la grande majorité des appels se passent bien et les gens sont réactifs, compréhensifs et font même parfois des blagues ! Un autre fait intéressant est que l'humeur des gens est en partie liée à celle de son interlocuteur, dans le sens où quelqu'un qui essaye d'être positif au téléphone malgré tout peut réussir à adoucir la personne qui appelle et donc calmer le jeu, même si cela n'est pas toujours vrai en fonction des circonstances.

Quoi qu'il en soit, même si ce travail peut sembler fastidieux au premier abord, je trouve que cela fait malgré tout une bonne expérience pour débuter dans le monde du travail et de l'entreprise et cela montre entre autres, l'importance de la communication, du travail d'équipe et surtout de l'importance du respect à avoir entre ses clients, ses employés et soi-même. Une belle leçon à retenir pour longtemps !

Une panne inattendue sur le serveur principal du site

Chez les geeks, il y a deux fléaux qui courent depuis toujours : la flemme et l’oubli de faire des sauvegardes jusqu’au jour où tout tombe en panne. Pour moi, j’ai eu le droit à un rappel violent concernant la nécessité de sauvegarder les données.
En rentrant chez moi un vendredi soir, j’ai entendu un petit bip au niveau de mon serveur principal, celui qui héberge mes sites et mes bases de données pour mes applications et services. Ce bip se situait au niveau des disques durs. En allumant alors l’écran, l’effroi s’affiche clairement : le PC signale des erreurs d’accès disque et n’arrive plus à lire ou écrire des données. Après avoir redémarré le tout, je constate que le serveur n’arrive plus à charger CentOS et ne peut plus rien faire. La panique est présente, mais j’essaye de garder mon calme (on remercie mon travail pour la gestion du stress).

Heureusement, j’avais eu l’idée d’héberger les données des utilisateurs de ma plateforme sur un PC à part qui me sert aussi de NAS personnel, donc il ne restait qu’à récupérer les fichiers de configuration et les bases de données pour rétablir tout le système. Après plusieurs essais et une ouverture du BIOS (le programme qui permet de démarrer un PC avant de lancer Windows), le disque a réussi par miracle à refonctionner et j’ai pu récupérer in extremis les données nécessaires avant qu’il ne retombe en panne.

Moralité de l’histoire : toujours (je dis bien toujours) faire ses sauvegardes, quel que soit le moment ou l’excuse qu’on puisse avoir pour la reporter. Cela ne coûte pas grand-chose et ça économise du temps quand il faut retrouver ce qui manque.

Quand une carte graphique se fait contrôler par un système virtualisé

Dans la catégorie Bricolages non indispensables mais sympathiques, j'ai récemment réussi à mettre en place une machine virtuelle capable de contrôler une carte graphique sur mon serveur de stockage. En effet, j'avais acheté il y a environ un an une carte graphique nVidia GTX970 que j'avais installée dans mon serveur et que je n'exploitais pas particulièrement jusqu'à maintenant, dans le sens où mon serveur n'utilise pas d'interface graphique.
S'il est vrai que cela peut paraître inutile, j'avais en réalité envie de faire une expérience de virtualisation assez particulière. Ici, l'idée est de créer une machine virtuelle (c'est-à-dire l'équivalent d'un ordinateur physique directement dans un programme) et de demander à la machine virtuelle de récupérer la carte graphique installée pour la contrôler. Ainsi, la dite carte permet alors d'afficher l'écran d'un deuxième système d'exploitation sur un seul et même PC.

Pour ceux qui veulent des détails, voilà comment le système fonctionne dans les grandes lignes :
Sur le PC qui sert d'hôte, on sélectionne un paramètre qui permet d'activer l'attribution des ports de la machine physique sur des machines invitées grâce à une technologie de virtualisation nommée IOMMU. Cela permet ainsi à CentOS d'attribuer des cartes PCI (carte graphique, carte réseau), des périphériques internes voire des périphériques USB dans des machines virtuelles.
Ensuite, on demande au noyau de CentOS d'attribuer l'adresse PCI (l'adresse du port physique) de la carte graphique comme étant une carte disponible pour les machines invitées, ce qui va forcer l'affichage du serveur sur une deuxième carte qui lui sera dédiée. Il ne reste alors plus qu'à installer une machine virtuelle avec le système KVM/QEMU et d'attribuer la carte à celle-ci.
Dès lors, lorsque la machine virtuelle sera allumée, la carte graphique se fera contrôler par celle-ci et vous aurez directement votre système favori sur votre écran.

C'est comme ça que je me retrouve donc avec une machine virtuelle sous Fedora 31 directement installée sur mon serveur, exploitable avec deux écrans avec des performances très bonnes (la carte n'étant réservée que pour elle, elle fonctionne à 100% pour Fedora) et qui n'est qu'une sorte de gros programme disponible partout et à toute heure. Plus besoin de PC fixe dédié, puisque la machine utilise directement le matériel du serveur en question.
Bien sûr, cela n'apporte pas spécialement de nouveautés pour mon travail quotidien, mais cela peut me donner des idées pour le futur, car cela me permet d'avoir beaucoup d'environnements de test en quelques clics et sans trop m'embêter au niveau des performances. De plus, cela me permet également de limiter les frais de maintenance à un seul ordinateur (vu que cette machine tourne comme un programme), ainsi que la consommation électrique. Comme la carte graphique tourne déjà sur le serveur en question, elle régule automatiquement sa consommation en cas de besoin, ce qui est toujours moins important que d'allumer une deuxième machine en plus du serveur (et ça permet de rester connecter sur le réseau IRC). Une idée à creuser pour la suite.

Quelques infos concernant mon projet de voyage

Je voulais également aborder ici l'avancement de mon projet de voyage en Europe et au Japon (projet que j'avais nommé « The Big project »). Actuellement, je suis encore en train de définir le parcours que je vais suivre au sein du continent européen, le budget ayant été revu légèrement à la hausse et les envies étant très changeantes actuellement. Concernant la partie asiatique, mon plan pour un voyage au Japon va bientôt passer en phase de réalisation, vu que j'ai enfin choisi mon trajet et les différents endroits que je souhaite visiter quand je serai sur place. Néanmoins, je suis pour l'instant dans l'attente des consignes du gouvernement français concernant les voyages et les restrictions.
Récemment, le gouvernement a fait le choix de limiter tous les déplacements à l'étranger en raison de la pandémie de COVID-19 qui sévit actuellement et la plupart des compagnies aériennes annulent des vols à cause de cela. Pour l'instant, même si les limites sembleront être appliquées pour un mois environ (deux semaines normales plus les vacances scolaires), je ne pense pas encore annuler cette partie de mon voyage, vu que le plan initial est de partir au début du mois de juin. À voir avec l'évolution de la situation et du confinement, mais on fera au mieux de toute façon.

C'est sur cette note un poil pessimiste que je vais conclure ce bref article. J'ai l'intention d'en publier d'autres au cours de la semaine, si tout se passe bien. Au moins, on peut profiter du confinement pour s'avancer sur d'autres choses, vu qu'il n'est plus possible de sortir pour l'instant.
Prenez soin de vous et faites attention.

À la prochaine !


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