Masques

Publié le 11/11/2016 et écrit par Vincent Finance, dans la catégorie : #poésie

À première vue, je vais bien.
En réalité, un masque s’est posé
Sur ce doux visage illuminé,
Qui fait de moi un saint.

Ce plâtre maudit,
Qui à jamais m’enlaidit,
Est mon seul refuge,
Est mon subterfuge.

Mes larmes pourtant le défont
Et révèlent la douleur vive,
Que j’exprime au fond
De ma personne chétive.

Je ne suis qu’un malheureux,
À qui on a volé tout de précieux
En son corps sacré,
En son âme déchirée.

À jamais je suis contraint
De porter des artifices,
D’être, pour les autres, factice,
Et de ne jamais être serein.

Pourquoi une telle punition ?
Et surtout, sans aucune raison ?


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